Blaireau d'Eurasie


Attendre, attendre encore. Refuser l’ennui. Telle est la vertu du photographe de la faune sauvage. S’installer délicatement près du terrier puis se fondre dans le silence enveloppant de la forêt. Se laisser bercer par la rengaine du coucou et les envolées du loriot en haut des frondaisons, par le bruissement des feuilles agitées par le vent, observer les premières arabesques des pipistrelles, les derniers va-et-vient des écureuils... Être en osmose parfaite avec la nature. Sensations simples offertes au solitaire misanthrope en manque de nature.

Sourire à l’hululement d’une hulotte, humer le parfum des fougères et des orties, deviner les premières étoiles scintillantes dans le ciel, accepter l’engourdissement, les fourmillements, les courbatures, les piqûres… Lâcher prise, prendre le temps de vivre chaque seconde du passage du crépuscule à la nuit… Se sentir « sauvage ».

Quand soudain…

Il est là.

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